Fabio La Rocca

Fabio La Rocca est sociologue, Maître de conférences à l'université Paul-Valéry de Montpellier et membre de l’IRSA-CRI. Chercheur associé au Ceaq (Sorbonne), il a fondé le GRIS (Groupe de Recherche sur l’Image et la ville). Directeur éditorial de la revue Sociétés, il est l’auteur du livre La ville dans tous ses états (CNRS Éditions, Paris 2013).
Fabio a publié dans Les Cahiers
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La rue est notre existence, notre espace mental, notre projection dans le monde. Elle est le médium, l’interface qui nous prolonge dans les manières d’habiter et de faire expérience. Mais elle est aussi le reflet de la pensée, le lieu du mouvement de la connaissance et de l’apprentissage sensible.
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Le chemin de l’excès mène au palais de la Sagesse. W. Blake
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Le simulacre architectural, l’utopie, la disneysation du territoire urbain, le rêve onirique
à l’ère des métropoles contemporaines : de Learning from Las Vegas à « Dubaï n'existe pas ! »
on voyagera dans les méandres de l’imaginaire d’un Dreamland global. -
Dans une optique climatologique, les objets s’affirment comme catalyseur d’un esprit et d’un style caractérisant l’existence au quotidien. Entre ancien et nouveau, la nouvelle religiosité des objets techno-nomades est le signe d’un changement de paradigme et l’affirmation de l’être humain postmoderne qui particularise son corps à travers des extensions technologiques. Voici une nouvelle ontologie techno-objectale.
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Dans un regard sur la mutation en acte dans les villes contemporaines, la figure "monstre" du 4x4 représente une nouvelle typologie pour exprimer et donner sens à une "invasion barbare" qui caractérise et contamine le vécu quotidien dans l’espace urbain.
Fabio a traduit pour Les Cahiers
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Dans les années Obama, de 2008 à aujourd’hui, prolifèrent les zombies, ces actants
épidémiques de l’horreur qui infestent tout le mediascape : cinéma, télévision, vidéos
et jeux vidéo, chansons, romans et bandes dessinées, en multipliant remake, variantes
narratives (prequel et sequel), variations de genre (thriller et parodie) et variétés
physionomiques. De quoi cette figure protéiforme est-elle le reflet ?