
Juremir a publié dans Les Cahiers
-
À l’aube d’un temps et à la lumière d’un autre
Il y a encore des hommes qui marchent dans la rue. Malgré l’intermédiation des moyens de communication, elle demeure un lieu de contact et d’échange. Petit essai photographique sur une époque en transition.
-
Le cœur de Michel Houellebecq
Michel Houellebecq est devenu une affaire littéraire mondiale : il vend beaucoup, génère des discussions, de l'amour, de la haine et même des procès. Tous ses livres sont imprégnés de la révolte face au “sacré”. Sa prose est hautement trompeuse. Elle paraît simple. Mais ne l'est pas. Son art est empreint de beaucoup de simulation. Il croit à l'amour. Il voit dans la relation amoureuse, évidemment sans attache au moralisme, le principal facteur de création du lien social. Ses livres, cependant, questionnent une sorte d'impossibilité objective de réalisation de ce lien par la force dl'une logique culturelle excluante.
-
La magie technologique d'Avatar
Cet article examine une hypothèse littéraire construite par l'écrivain Paul Auster comme explication probable de l'impact ou de la consistance narrative de certains films. Prenant comme exemple le film Avatar, l'objectif est de réfléchir sur le rôle d'une « théorie », comme simulation de la vérité au sein d'une œuvre, dans la relation d'un produit symbolique avec l'imaginaire du public. Est examiné en particulier l'utilisation de la technologie pour transformer l'inanimé en animé et les objets en condamnés magiques de l'expression de sentiments et de messages complexes.
-
Imaginaires barbares
La diffusion à profusion de textes, de critiques, d’essais philosophiques, d’œuvres artistiques ou encore d’images publicitaires, dans la société postmoderne et hyper-spectaculaire, a contribué à la saturation des formes de communication et au façonnement d’une société activement contemplative. L’obscène, le pervers, l’orgiaque, le dyonysiaque, le retour aux sens entendu comme triomphe de la vie, ces formes mis en scènes dans la "société médiacre", signent alors le retour des imaginaires barbares.